Alpaga

Je me retrouve heureuse. J'ai repris ma liberté et mon insouciance. Je pense avoir compris les intentions de tous. Ça à l'air que j'ai de l'importance. D'autres n'accorderaient pas autant d'importance au boulot. Comme si je n'avais pas grand chose d'autre.

Mais voyons, mon appartement est presque en bonne condition. J'ai du travaille à faire, mais c'est bien. Mon énergie est haute! Est-ce parce que j'ai gravi la montagne à vélo hier? Et m'ai laissée descendre et descendre à toute vitesse dans le noir, ralentissant au feux orange quand nous étions deux à vouloir le filer en vitesse en directions opposées, puis continuant ma route vers le bas, contrôlant la vitesse dans le noir.

J'ai dépenser plus de 200$ pour le tricot. C'est un peu gênant, mais le dernier 50$ est pour ma mère, de la super fine laine d'alpaga teintée de bleu-vert. Je pense qu'elle aimera. Je n'ai pas acheter une balle de laine islandaise pour suivre un groupe en ligne qui essaie une espèce différente à chaque mois, car je n'en ai pas trouvé. Mais je n'ai jamais tricoter avec l'alpaga.

Je contemple un mouvement vers l'ouest, un petit changement d'air. Mais ne le dites pas. Et, rien n'est moins sur.

J'aime mon macbook comme rien d'autre, et j'ai encore rien mis dessus. Juste naviguer et fureter. Le trackpad fait quasiment jouir mes doigts.

Au menu? Yoga, ménage, repas, copain, visite de sa soeur et ses enfants, soirée indéfinie, musique et bonbons pour mère et grand-mère, voyage dans le temps, tricot, amour.

Je me défends de penser à autre chose, rien de plus loin que demain.

Amourx.