Sunday, September 13, 2009

Échafaud

Un peu de réconciliation, histoire de fermer tout ce qui est ouvert, et donc épuisant, dans ma tête. Je me réconcilie avec moi-même. Il y a un paradoxe qui fait que je me calme en étant seule devant mes cahiers, livres, films, devant mes projets et mes rêves. Je les attrape tous au volant et les couche sur un post-it pour ne pas qu'ils s'échappent, et il se dessine un squelette de quelque chose. Comme ça il y a un certain fondement derrière ma frousse perpétuelle, un petit échafaudage. J'attrape les petites brindilles ça et là et les posent l'une sur l'autre en équilibre. C'est tout de même assez fragile, et il faut que j'y retourne assez souvent pour que j'y reconnaisse quelque chose, une essence ou une forme. Je ne suis pas une fille pratique.

Le paradoxe c'est que je suis malade face aux autres. Anxiété sociale, qu'on pourrait dire. Donc c'est avec les autres que je peux savoir si je vais mieux ou pis. Je crois la reconnaitre aujourd'hui, cette anxiété, par le discour intérieur -- en désaccord total avec ma façon d'être. Un mur géant entre les idées et les mots et gestes. J'agis en automate timide, avec la critique intérieure qui m'assaille en pensées. Je ne tolère pas beaucoup ma vie sociale.

Parenthèse car j'en ai une tout de même. Et s'il manque quelque chose aujourd'hui c'est d'oser choisir ma vie. Oser croire en ce que je veux de meilleur, pour le faire ensuite. La vie est trop courte.

Le week-end est trop court. C'est ce que je voulais dire au début.

Amourx.

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