L'absence de contrôle ne veut pas dire que je vais sombrer, mais j'ai vraiment de la misère. Toute la nuit je pense à quoi faire, comment orchestrer, contrôler les choses qui m'arrivent. Je m'agrippe, je n'ai pas de lâcher prise. Je sens que c'est là que je dois aller mais je sais pas vraiment. Je lit trop de romans et voit trop de films qui relate des creux et des quêtes. Puisque je ne travaille pas on dirait que je dois vivre quelque chose de magistral pour que ça vaille la peine mais c'est le silence total.
Ça fait pas des enfants forts. En voilà une qui voulait être drôle mais non, parce que ma prochaine FIV est repoussée de je ne sais combien de semaines. J'aurais tellement voulu l'avoir quand je suis en congé, les deux prochaines semaines. Je regrette ne pas avoir fait accélérer les choses. Voilà qui me déprime profondément. J'ai appris hier seulement ce nouveau délais. Et c'est facile de calculer, ma fête la semaine prochaine me place à l'âge limite, l'année qui se termine annonce la fin de la gratuité, en allant là c'est rien pour m'aider à garder le moral.
Donc, faut pas s'apitoyer. J'ai passé la nuit à parler de moi à la troisième personne: elle est préoccupée, elle pense au travail, elle juge, elle rumine... pour toute les pensée qui me trottait dans la tête. Il y a aussi eu "elle sens de l'amour". Ça désengage, et c'est vrai que ça ouvre à la compassion, on se dit pauvre petite - peut on la détendre et la rassurer?
Il y a pourtant bien sur des bonnes choses comme mes nouveau soulier. L'expérience commençait bien au début, puis j'ai eu l'écoeurement propre au magasinage, ça n'a pas été long. Je suis parti avec des runnings, très insécure sur mon choix. Puis mon chum et sa mère les ont aimés, et moi aussi, alors là je suis contente car je pourrai marcher partout en ville avec ça, confortablement, car ma petite hanche me fait mal.
Autres bonnes choses... cuisiner un bon souper hier pour manger avec la belle-mère avant son départ en Pologne. Nettoyer la maison - je jure que j'ai aimé! Le yoga l'autre jour.
En se moment "elle" est préoccupée. "Elle" sens un poids à l'intérieur et un écoeurement. "Elle" est morose. "Elle" pense à manger quelque chose. Je pense à combattre ça par pure positivisme, par inattention, par recherche somehow du plaisir. Par l'activité physique et la rencontre d'amies aujourd'hui.
"Elle" se demande si le remède est dans la profondeur ou dans la légèreté. "Elle" réfléchi et analyse toujours. "Elle" se demande quoi faire, ça la fait sentir une petite panique. C'est sans doute ça la rumination. C'est tellement méta quand sa porte sur soi-même. Pas super.
Légèreté.
Amourx.
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