Cela fait trois jours que je gère le choc, surtout en dormant, car les émotions fortes me vident. C'est un épuisement sain cette fois; un clean-up. J'avais besoin que ça bouge et je n'ai pas été déçue sur ce point.
Toujours dans le calme, je constate les enjeux. Si on oublie la comédie qui s'est jouée (les agences de pub sont remplies de matériel de sit-com), voici ce qui reste: un travail à Montréal, intégrée dans une nouvelle équipe, que j'ai accepté. De l'autre côté de l'Atlantique, une offre que j'ai refusée sans jamais dire jamais. La comparaison est intéressante, car à Amsterdam, le travail est international, glamour et autrement plus cool et ouvert aux individualités de chaque personne. À Montréal, c'est définitivement plus carré, lourd, avec moins de possibilités. Disons que les parcours sont tracés dans des sillons profonds -- pas mon genre.
Je ne suis pas prête à vivre là-bas maintenant. C'est mon basic instinct. Qu'y puis-je? Je me vois d'avantage à la campagne Outaouaise à tricoter, écrire ou enseigner. Who am I?
Je ne bouge pas vite, mais je suis mon chemin. Je retournerais à Amsterdam sous un autre rôle sans doute, mais encore, ça n'est pas ma mission première. Ma mission première, c'est stay calm and pursue your basic instincts.
Je dois dire que mes problèmes perso, disons de santé, me handicapent car ils doivent être traités avant tout. Récupère, reste calme, remet ton énergie à 0. Mon choix n'est pas sans lien avec ça. Laisse ton long fleuve tranquille suivre son cours.
J'ai gagner en solidité par contre, les autres ne traversent plus mes intimes fondations. J'ai du construire une protection plus fine derrière le mur, disons en soie.
Amourx.
No comments:
Post a Comment