Je me sens crasse encore, dedans et dehors. J'ai un mal de coeur subtil, comme un poing serré à l'intérieur. Je veux me cacher ou fuir, je suis morte d'embarras. On a tous vu ma vraie nature, celle d'une retardée mentale qui bave et qui se frotte probablement à qui mieux mieux.
Je pourrais pas vous dire, j'y étais pas de mémoire. Je suis dans l'après -- et je me rappèle de ne jamais boire pour boire. De ne jamais boire d'ennui. Et surtout de ne jamais boire quand on dissimule au fond de soi la fille qui manque d'amour.
Mon corps se remet mais ma tête est encore troublée.
En surface j'ai eu du bon temps, jouer au volleyball entre deux pluies. Offert un ordinateur à ma mère. Passer une journée seule hier à lire, et une autre avant hier chez mon copain à regarder un bon film. Mais on s'est faché dans l'auto. Et la fille au fond de moi se blinde. Je ne dis pas que c'est sa faute, non. Je ne suis pas une fille facile. Je ne suis pas très bonne pour répendre le bonheur et provoquer l'épanouissement de chacun. Faudrait que je m'ouvre un peu, au fond, mais j'ai peur que ça fasse mal.
La honte me garde à faux et me transperse. La honte n'existe pas.
Amourx.
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