Samedi matin pluvieux. Je suis mieux accordé avec ce temps. Je suis au café, espace neutre ou je suis toujours de meilleure mine que chez moi. Je reviens.
J'ai beaucoup d'inspiration. Hier soir, trop lasse pour m'y mettre, j'ai pensé écrire une histoire plein d'amour, avec juste de l'amour, juste belle. Ça serait très bien.
Présentement je me rappèle que j'ai beaucoup de capital, de choses que je sais et de choses que je comprends, et de choses que je suis capable de faire. Si je m'y mets, il y a peu de chose que je ne sais pas faire qui soit artistique ou intellectuel. Et même si je crois être un crapeau socialement parlant, j'ai quand même réussi quelques tours dans ma vie. Ce n'est pas hors de ma portée.
Dernièrement, le boulot me fait pédaler surtout parce que je crois ne pas arriver et ne pas être à la hauteur. Un peu de recul s'impose. Livrer les documents x, mis en page de x façon (c'est surtout ce point qui me fourre), à x moment, c'est difficile. Peut-être que j'y arriverai pas. Mais est-ce que c'est tellement grave dans l'ordre des choses? Je crois pas. Je suis toujours là avec tout mon capital.
Ça c'est de la détente active. La détente actionnée. Oui, comme celle d'un fusil.
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