Apprivoiser la bête

Mercredi et des soubresauts dans mon corps. Une fébrilité hypersensible, qui me fait vivre des émotions forte tout le temps. Je crois que c’est mon état normal. Je le joue en me plongeant dans diverses activités, en prenant du recul, en tranchant mon temps et j’en garde pour le repos. 

Le soleil a plombé hier lors du lunch où j’ai parlé du Costa Rica, mon voyage au pays des merveilles, à ma collègue.

Disons que j’ai les sens à vif, c’est ce que je remarque dans mes billets du passé, les petites paroles et gestes me pénètrent et sont senti comme des affronts ou des dangers. Cette lecture est probablement très subjective, mais les effets ne le sont pas.

Par contre j’apprivoise bien ça en ce moment, je suis heureuse et encouragée par le regain d’énergie que j’ai. Je me sens très bonne guerrière, et je n’arrête pas d’y porter attention.

Par exemple je cherche des occasions de vivre d’avantage, de m’exprimer - pas envers les autres, mais sur cette planète, en ce monde, je surveille les occasions de devenir la personne que je suis, si ça fait du sens. Par exemple ça peut passer par l’écriture.

Pour ce qui est de m’exprimer envers les autres, je le fait beaucoup plus spontanément cette année. Il s’est passé quelque chose. Je me suis cachée dans le passé, de honte, de peur ou pour me protéger. Je sors de ça.

Voyez, je suis heureuse! En amour, en famille, en amitiés et je m’en sors pour ce qui est de gagner ma vie. Je souhaite de tout coeur que cette spirale continue dans son sens. Le cercle virtueux ça existe. Pour moi c’est une quête de sens (meaning). Est-ce que ce qui est en moi s’exprime dans le monde et laisse une empreinte, de bonté, d’entraide, de truth sayer.

Ça a l’air d’être des voeux pieux, mais ça doit s’appliquer à l’intérieur de moi d’abord. Je veux m’appliquer à être bonne envers moi-même, une bonne amie qui construit du courage pas du sabotage, et j’ai une pulsion de dire ou de décrier ce qui es tu.

Comme l’inéquité bordel.

Amourx.